lundi 3 septembre 2007

Trains du monde 3


Et pas n’importe lequel, le roi des trains, que dis-je le roi, l’empereur, le tsar des trains : le Transsibérien. Ou plutôt le Transmongolien, de Moscou à Pékin, via Oulan-Bator, six jours. Le Rossiya va jusqu’à Vladivostok, le vrai transsibérien, deux jours de plus, toute la Russie depuis Moscou, toute la Sibérie. Et il y a au nord le BAM (Baïkal-Amour), et au sud le Transmandchourien. Pour une carte des itinéraires, voir ici. Jusqu’au lac Baïkal et Oulan Oude, le trajet est le même, et c’est long, très long, la Sibérie semble ne jamais finir, une impression étrange. Vous êtes dans un train qui roule sans cesse, qui fonce jour et nuit, et vous voyez les jours passer, vous avez l’impression surréaliste d’un univers infini.
Gare de départ, Yaroslavski Transmongolien
Le Rossiya Touriste et provodnista (chef de wagon)
Les deux locos La vie à bord En juillet, le train est plein d’Occidentaux, heureux comme des gosses de réaliser un rêve, tout le monde se parle, c’est la fête, une fête continue, surtout au wagon restaurant, russe en Russie, mongol en Mongolie, chinois en Chine. Les Russes doivent se marrer sous cape de voir tous ces petits Occidentaux se donner le grand frisson, mais ils ne le montrent pas. Aux arrêts (10 à 20′), on achète plein de trucs délicieux aux Russes et Sibériennes, ou on visite les gares Le reste du temps, on regarde la Sibérie, les maisons, les gens, la vie. Le grand-père qui emmène son petit-fils à la pêche Les voitures un peu décaties, et les maisons en bois Pour arriver enfin au fameux lac Baïkal Après, il y a les frontières à passer, la Mongolie et la Chine, à suivre...