mardi 20 novembre 2007

Gravir le Fujiyama 富士山


avec nos amis japonais… Comme dans la chanson, aucun voyage autour du monde ne saurait se passer du Mont Fuji. On part à 2400m, il fait frais déjà, et en route, en 8 stations, pour 3776m. Les stations sont des endroits où on peut se reposer, et même dormir, ensemble, des refuges de haute montagne. Curieusement, les inscriptions en langue étrangère sont en portugais, sans doute un hommage aux premiers Européens arrivés dans l’archipel. L’oxygène se fait rare au fur et à mesure qu'on monte et les derniers cinq cent mètres sont extrêmement pénibles. Heureusement, il y a du spectacle, tous les gens qui montent, jeunes et vieux, sont équipés des équipements derniers cris (les Occidentaux sont les plus légèrement équipés), avec des gadgets comme des bombes à oxygène, des masques, le tuyau qui permet de boire sans sortir sa bouteille, le clip qui retient le chapeau, le bâton avec les sceaux des stations successives, etc. L’atmosphère est bon enfant, tout le monde est excité, se dit bonjour (en japonais), c’est un peu la fête. Si la montée est dure, il faut s’arrêter tous les dix mètres pour reprendre son souffle à la fin, la descente est interminable. En gros cinq/six heures pour monter, selon la forme et l’âge, trois heures pour descendre, si on réussit à ne pas se fouler ou se casser quelque chose… En haut, le spectacle du cratère est impressionnant, tout du long, c’est la mer de nuages, la lave, des aperçus sur la côte et la mer. Grandiose.
Montée
Arrivée
Descente
Vue en hiver Next

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lundi 19 novembre 2007

Trains du monde 9


Le voyageur occidental ne risque pas de se perdre au Japon, chaque gare est bien indiquée en caractères latins, on sait où on est, où on va et d’où on vient. Le train régional de Matsuyama à Okayama, vous fait passer de Shikoku à Honshu en quelques heures, en longeant la côte , et en passant sur un pont spectaculaire (dessous en fait, voie sous les voitures, le train est encastré dans un réseau de poutres métalliques) bâti sur des îles éparses de la mer intérieure.
Il aura pu auparavant visiter la très plaisante ville de Matsuyama, dont les rues calmes rappellent les cités d’Angleterre, dans le Kent ou le Sussex. Des rues charmantes, léchées, bien entretenues, des boutiques agréables, on se croirait à Chichester… Les immenses salles de jeu, tant prisées par les Japonais, restent à la périphérie.
D’ailleurs le Japon et l’Angleterre, nations maritimes à l’écart d’un continent, ont bien des points communs, tant dans leur histoire, dans leurs structures, que dans le comportement des gens. La France quant à elle jouerait le rôle de la Chine, comme le remarquait Paul Bairoch, regretté historien franco-helvético-belge, “C’est l’empire du milieu” sous l’Ancien Régime, très vaste, très peuplée (trois fois plus que l’Angleterre au XVIIIe, autant que la Russie), gérée par une caste de mandarins héréditaires, elle est la Chine de l’Europe.
Matsuyama comporte aussi un château fort, dominant la ville, construit par un seigneur local, ce qui permet de comparer aux nôtres . En tout cas, tout est bien entretenu . Suivant

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